Une humide nuit
Marchant au sein de la lourde pénombre,
Je me sentie soudain suivie par d'étranges ombres.
Mon souffle expirait alors une vaporeuse angoisse
Dans la fraîcheur de cette sombre nuit de mars.
L'humidité imprégnait cette ville ensommeillée,
Et gagnait jusque la pointe de mes cheveux emmêlés.
D'un pas pressé je fus tentée
De me soustraire à des pensées tourmentées.
Celles-ci me rattrapant, je tournai d'un pas fuyant,
Dans quelques méandres chacun plus mystérieux que le précédent.
Ces rues m'étaient aussi méconnues
Que mon esprit à quelques réflexions perdu.
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